...Ou plutôt quand ça ne fait pas de plis... de vouloir laver son mini-châle 100% laine à la machine.

D'abord le joindre à la tournée, hésiter un instant et l'enlever du tambour. Et se dire qu'on est un peu pressée et qu'on l'y remet quand même, en ajustant la température à 30° par précaution ...

Et se rappeler en le sortant qu'on avait hésité ...

dans Feutrage, y'a Feu (e)t Rage. 

Feu le châle, je suis verte de Rage .

Avec 2 pelotes de fil Merino (Austermann) achetées chez Myrtille Trégueux (22), je plonge en avance dans le vert.

Dentelle, jersey et point mousse pour ce petit châle tour de cou (modèle partagé par Saki), et déjà fait une fois.

Chaud et léger ! léger ! avec ses 35g.

Quand la couture m'abandonne, je reprends mes aiguilles ou mon crochet.

Une bobine de fil à napperon qui trainait a gravi la "Côte perlée", un peu lâche...

Ambiance Bretagne, un effet filet de pêche !

Le reste de la bobine s'est vu doublé au crochet avec un modèle "Garnstudio".

Un motif qui a de la tenue.

Adoptés pour l'été.

Tentée de réaliser un petit châle comme ceux qui fleurissent sur la toile, j'ai ramené ( au terme d'un choix difficile) un écheveau  de laine et soie du Salon de Nantes, ainsi qu'une aiguille circulaire.

Le modèle, je l'ai emprunté à Saki du forum T&N.

Je me suis vraiment concentrée, et la partie dentelle qui me paraissait la plus difficile est terminée.

Je vais essayer de garder le même rythme, pour le finir bien vite.

Ce salon "pour l'amour du fil" de Nantes, j'y suis allée pour admirer la collection de Boros exposée. Magnifique témoignage de l'histoire au Japon.

Près de 40 pièces rares en provenance directe de la collection de M. Nukata l’un des 3 grands collectionneurs japonais seront exposés afin d’illustrer le thème de la « Récup » qui sera à l’honneur pour cette édition. Guenilles en tissus indigo maintes et maintes fois rapiécées, les Boros aujourd’hui admirés et vendus à prix d’or dans les galeries à New-York et ailleurs ne sont pourtant que d’humbles textiles de pauvres gens qui n’avaient absolument pas les moyens d’acheter des tissus neufs mais dont la nécessité de se tenir chaud les a poussés à récupérer jusqu’à la corde la moindre pièce de tissu. C’est un voyage très émouvant au travers du bleu indigo et de toutes les cicatrices à fleur de tissu qui en disent long sur la dureté de leur existence. Après Los Angeles et Berlin, cette exposition d’une simple beauté est tout à fait unique ! (Source site pourlamourdufil.com)

Et juste à côté, c'est Anne Woringer qui émerveillait de 30 ans de travail textile, qu'elle a consignés dans un livre.

Suivre l'évolution de son oeuvre est vraiment intéressant, et mon admiration se confirme depuis Quilt en Sud en 2009.

Les adeptes du patch traditionnel se seront régalés de la centaine de Dear Jane exposés, spectaculaires certes, mais qui ne m'émeuvent pas vraiment.

Pascale Goldenberg proposait un nouveau challenge à réaliser pour le salon 2014.

J'ai mon carré brodé par une afghane pour participer.