Loisirs Textiles et Instants de Vie.
Voilà ce que je vois par ma fenêtre :
Un rideau du commerce sert de fond aux carrés suspendus.
Le texte est écrit espéciallement pour cet exercice textile "infinis paysages" du Printemps des poètes.
C'est comme une fenêtre ouverte sur le dehors,
Un carré de lumière qui perce la muraille,
Laissant apercevoir toutes les nuances des ors,
De collines ensoleillées et de rocailles.
Les courbes sont douces, et douces les couleurs,
Une lumière d'été baigne les champs endormis,
Les détails dansent dans les ondes de chaleur,
Sur l'herbe sèche, les bêtes sommeillent aussi.
On peine à voir, même en écarquillant les yeux,
Un buisson ou un arbre solitaire montant la garde,
La seule impression persistante est ce camaïeu,
Qui brouille les perspectives de celui qui regarde.
C'est un paysage infini de collines sensuelles,
Où le regard hésite entre chaque proéminence,
Où le profane, avouant que la nature est belle,
A un nouveau dieu pourrait donner naissance.
Ce sont des champs de fleurs ou de céréales,
En un pays où on n'a besoin que de s'aimer,
Une contrée dont les habitants rêvent d'idéal,
Et ensemencent pour des couleurs s'émerveiller.
Le soleil qui explose est le catalyseur ultime,
De la graine, de la sueur qui la féconde,
De la terre et de l'eau qu'il met en rimes,
Pour nourrir, fleurir et parfumer le monde.
Signé Frédéric, Merci mon poète et néanmoins mari.
Les carrés sont déjà arrivés chez JSE2
et j'ai été ravie de faire la connaissance de Sylvie.