....à moins que ce ne soit la pêche qui m'emmène au patch... non ce n'est pas possible, j'ai tout laissé tomber à l'âge de 15 ans environ, bien qu'il y ait peut-être encore quelques cannes au fond de la cave. Retour à l'exercice textile au cours d'une journée avec les copines pour un travail sur la transparence animé par Marie-Claire Mathiot .
J'avais décidé de travailler sur le thème de la maille. - Première étape : Le fond : des tissus teints à la rouille et peints. Le thème: 3 grosses mailles tricotées avec un cordonnet sur des rangs de plus en plus grands. Le décor : des superpositions de morceaux de voiles et d'organzas de différentes couleurs. - L'étape suivante consiste à découper certaines parties au fer à souder et à fixer l'ensemble par du piqué libre. La maille ne m'apparaissant pas assez visible, je l'ai renforcée en piquant un cordonnet fabriqué sur mesure. Ainsi, j'ai remonté à la surface ce filet bleu :
aussitôt baptisé "Bleu de Tramail".
Merci "Mr Robert" allié fidèle qui m'a fait découvrir ce mot correspondant exactement à ce que j'ai imaginé sans savoir que ça existait...
n.m. tramail (du lat. tres, trois, et macula, maille)
Filet de pêche formé de trois couches superposées.
Remarque On peut aussi dire
un trémail, des trémails.
3 mailles : elles y sont. 3 épaisseurs : aussi. Ca ne pouvait pas mieux tomber.
Pourtant , la pêche et moi...Mais comme c'est la saison de la coquille qui arrive, y'a peut-être quelque chose à en tirer !
Je file relever mes filets.... à provisions, car aujourd'hui c'est le jour des courses.